Santé - Hygiène et salubrité publique

Actu - Santé - La nuit, un territoire en passe de se normaliser ?

Article ID.CiTé du 30/10/2024



L’être humain est fondamentalement un animal diurne. Il n’est pas adapté à l’obscurité. Vivre la nuit contrarie son rythme biologique, au point de réduire son espérance de vie. Et pourtant, cette face cachée de nos jours a un goût particulier : celui du temps volé à la banalité des heures où le Soleil règne en maître.

Depuis l’industrialisation, notre organisation sociale privilégie la productivité à tout prix, tant et si bien que décennie après décennie, nous avons progressivement débordé nos journées et « colonisé » une nuit jusqu’alors réservée pour l’essentiel au sommeil, à l’intimité ou aux célébrations.

Sans doute est-il urgent de prendre la mesure de ces transformations, pour préserver la tonalité singulière d’une nuit qui a tant à dire « au jour et à demain », comme l’a écrit le géographe Luc Gwiazdzinski.

Sommaire
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À la nuit tombée, qui seront les vampires de l’Anthropocène ?
 - Un jour, la ville sans Lune ni l’Autre ?
 - À la recherche d’un sommeil perdu
 - [[Infographie] Préserver la nuit : un impératif pour la biodiversité]urlblank:https://www.millenaire3.com/ressources/2024/veille-m3-infographie-preserver-la-nuit-un-imperatif-pour-la-biodiversite
 - Quand les écrans s’illuminent, la ville s’éteint
 - Réenchanter la nuit : la voie du conte

Source - Millenaire3